Le Canada choisira-t-il le Système américain ou s’effondrera-til avec les Britanniques?

« …Deux systèmes se présentent au monde…  L’un recherche le paupérisme, l’ignorance, ledépeuplement et la barbarie, l’autre cherche àaccroître la richesse, le confort, l’intelligence,la combinaison de l’action, et la civilisation L’un marche vers la guerre universelle, etl’autre vers la paix universelle. L’un est leSystème anglais, l’autre nous pouvons êtrefiers de l’appeler le Système américain, carc’est le seul qui n’ait jamais été conçu pourl’égalité ainsi que l’élévation de la conditionde l’homme dans le monde entier.»

– Henry C. Carey, L’Harmonie des Intérêts, 1851.

L’héritage du Canada se situe entre deux pôles:  l’américain et le britannique. Aujourd’hui, ces deux systèmes antagonistes sont mieux caractérisés par, d’une part, Lyndon LaRouche et la tradition deFranklin Roosevelt, et de l’autre, par l’avarice et le parasitisme brut des fonds spéculatifs (hedge funds) provenant de Londres, et principalement localisés dans les îles Caïmans britanniques. Ces fonds spéculatifs sont le cancer du système financier, le cancer qui est au centre du présent tremblement mondial de la bulle des produits dérivés, la plus grande bulle spéculative de l’histoire, mesurée non pas en centaines de milliards de dollars, mais en centaines de billions.

Ce système d’usure, de personnes sacrifiées pour supporter le poids des dettes impayables, de l’absence de restrictions, sauf celles imposées par les pouvoirs financiers, ce système qui, s’il se poursuit, ruinera la civilisation pour les générations à venir, doit être abandonné et remplacé par ce qui était connu traditionnellement sous le nom de Système américain, celui qui reconnaît que la seule source de richesse conomique provient de l’esprit humain, de sa puissance créatrice qui nous permet d’accroître notre pouvoir à l’intérieur et sur la nature. La distinction entre l’homme et la bête est la question centrale de la science économique. Les économies qui ne reconnaissent pas cette différence de principe inévitablement s’effondrent; tel a été le cas au cours de la période de la Grande Dépression, quand presque tous les pays occidentaux (sauf les États-Unis de Franklin Roosevelt) étaient dominés par des gouvernements fascistes ou pro-fascistes. La guerre était et demeure le résultat inévitable du Système britannique, aujourd’hui connu sous le nom de mondialisation. Le Canada doit choisir l’un ou l’autre des systèmes. L’heure de vérité est arrivée.

Le destin frappe à la porte

Le système financier international est en flammes, Alan Greenspan confesse sa propre vie d’incompétence, et les experts européens utilisent le tant redouté mot Dépression; au même moment les intellectuels et les dirigeants politiques canadiens semblent être figés dans le temps, bouche bée, sauf lorsqu’ils racontent des absurdités au sujet de la prospérité de l’économie du Canada, du faible taux de chômage, ou de la valeur accrue du dollar. Si l’un des aspects de la crise se glisse dans les médias, il est immanquablement décrit comme étant isolé aux États-Unis, ou à l’Europe, ou à un secteur particulier du système financier, comme si le fracas des incendies de forêt était une simple statistique de l’accumulation d’arbres innombrables (et par coïncidence, bien sûr) en feu.

En ces temps d’actes éhontés de folie,d’incompétence et de déni, le Canada a atteint une limite critique de l’économie physique similaire à l’état d’effondrement des États-Unis. Notre infrastructure est près du point de rupture, les fermes et les petites entreprises industrielles disparaissent, le secteur de la production est en récession depuis des années, tandis que le «boom» des secteurs bancaire, de l’assurance, du commerce au détail et de l’immobilier ont commencé à faire «boom» de manière différente. Plusieurs rapports sur l’état réel de l’économie canadienne ont été publiés au cours des derniers mois, détonnant d’une façon déconcertante des belles prévisions du ministre des Finances.

Ainsi, comme on le verra ci-dessous, le Canada est confronté à une question existentielle, une question plus sérieuse que la plupart voulait éviter, et pourtant, dans l’intérêt de notre postérité, le moment est arrivé qu’elle soit énoncée. Nous avons trop longtemps négligé notre destin national: de construire une grande nation continentale; pas à se tailler une bande de terrain, précairement étirée le long de la frontière américaine, pour négliger le reste de notre territoire! Certainement pas pour nous asseoir sur notre sort et nous flatter de gaspiller si efficacement l’avenir de notre patrimoine! Avons nous donc totalement oublié les noms de nos ancêtres fiers et patriotiques? Les noms de ceux qui ont bâti nos villes, nos fermes et nos industries, qui ont bâti nos chemins de fer, ou construit le système de canaux essentiel de l’Est? Nous plierons-nous à notre passé colonial britannique, ou nous tournerons nous vers un avenir exempt de la maxime « diviser pour régner », joué entre Anglais et Français, ou entre l’Est et l’Ouest?

Jusqu’à aujourd’hui la plupart des Canadiens se sentaient raisonnablement à l’abri des lointains murmures du tumulte économique, rassurés par nos banques que les institutions financières du Canada n’avaient pas été dangereusement exposées aux «déchets toxiques» du secteur hypothécaire américaindes « subprime ». Toutefois, alors que cet article est rédigé, la Banque Canadienne Impériale de Commerce(CIBC) a annoncé le licenciement du Président du conseil et chef de la direction de la section Marchés mondiaux de la CIBC, Brian Shaw, ainsi que le Premier vice-président à la direction et chef de la gestion du risque, Kenneth Kilgour. Le départ de ces deux cadres supérieurs a été précédé de révélations selon lesquelles la CIBC, dont le cours des actions a plongé de 30% depuis septembre, a jusqu’à $9 milliards, et peut-être plus de $10 milliards, en valeur de « subprime », dont une grande partie est couverte par des compagnies d’assurance en difficulté comme ACA Capital. Les analystes de la banque reconnaissent que la CIBC peut accumuler jusqu’à $3milliards en pertes; au-delà, la banque sera essentiellement insolvable. La Banque du Canada a affirmé qu’elle fera tout ce qui est nécessaire pour défendre le secteur bancaire privé, qui est beaucoup plus concentré que le système financier américain.  Pour le Canada, la défaillance d’une des grandes banques, dont le nombre s’élève à cinq seulement, signifierait le chaos

Une autre menace à l’horizon est le $130 milliards d’ABCP (Asset Backed Commercial Paper) parrainés en grande partie par les grandes banques canadiennes qui fournissent leur support en liquidités ($81 milliards sont directement parrainés par les banques canadiennes). Selon la Revue du Système Financier de la Banque du Canada de décembre 2007, la majorité des ABCP qui ne parviennent pas du soutien des banques est dérivée des spéculatives obligations collatérales (C.D.O.), un marché international de plusieurs billions de dollars qui est prêt à exploser.

La plus grande menace pour l’économie du Canada est peut-être sa grande dépendance des exportations vers le marché américain, qui représente près de 45% du PIB du Canada. Alors que l’effondrement des États-Unis s’accélère, de plus en plus de secteurs de l’économie canadienne sont frappés par les pertes d’emplois, les fermetures d’usine, et la récession. En octobre 2007, dans L’Énoncé économique publié parle ministère des Finances, le gouvernementr econnaissait que la quasi-totalité des secteurs productifs du Canada sont déjà en récession (le pire étant le secteur de l’automobile), et l’ont été depuis au moins 2005. La perte d’emplois dans le secteur manufacturier au Canada, entre novembre 2002 et juillet 2007, a totalisé 288 300, au bas mot 12-13% du total de l’industrie de base, une catastrophe absolue compte tenu de l’imminence de la crise des infrastructures à laquelle la nation fait face.

La crise des infrastructures

En novembre 2007, la FCM (Fédération canadiennedes municipalités) a publié un rapport accablant intitulé : «Attention : Danger – L’effondrement imminent de l’infrastructure municipale du Canada»,qui fut mentionné dans les manchettes à travers le pays. Il a été reconnu depuis longtemps que les villes du Canada pataugeaient au milieu de l’augmentation des coûts et des engagements économiques, tout en leur étant défendu d’encourir des déficits et de recevoir des fonds supplémentaires du gouvernement fédéral ou provincial. Au cours des quinze dernières années, tant les gouvernements libéraux que conservateurs se vantèrent de leur sage et scrupuleuse gestion de l’économie : la réductionde la dette nationale par des dizaines de milliards de dollars, l’équilibre budgétaire à chaque année, et souvent affichant d’étonnants excédents, que les conservateurs ont utilisés comme raison pour accorder de vastes réductions d’impôt. Ce qui n’a pas été expliqué au public étonné et crédule est que, pour parvenir à ces objectifs, nous avons merveilleusement vidé l’investissement du systèmed ’infrastructures sur lequel nous dépendons pour survivre. Les villes, face à la hausse des coûts et sans nouvelles sources de revenus, ont coupé dans leurs budgets d’immobilisation, qui, comme expliqué dans le rapport de la FCM-McGill, «ne connaissent pas les mêmes pressions immédiates que les dépenses de fonctionnement, faisant en sorte qu’il est plus facile de retarder les immobilisations.»

En fonction du rejet du paradigme de Franklin Roosevelt et de l’accueil à bras ouverts de la société «post-industrielle» et de plus en plus l’utopie «post humaine» de l’ère de l’information, l’économie duCanada a atteint le point où à elles seules, les municipalités exigent immédiatement une perfusion d’au moins $123 milliards afin de réanimer et de remplacer les anciennes infrastructures, en plus d’au moins $115 milliards pour élargir les systèmes d’infrastructure existants afin de répondre aux besoins de la population1. Soulignons que ce déficit d’infrastructure est proportionnel et même pire que l’estimation de 2005 de la Société Civile des Ingénieurs Américains : «Report Card on USInfrastructure», (lequel plaçait le déficit des États-Unisen matière d’infrastructure à un stupéfiant $1,65billions) (l’estimation d’EIR place l’investissement réel et nécessaire dans l’infrastructure à plusieurs billions de dollars).

Le rapport FCM-McGill précise que : « Au Canada,l’infrastructure municipale a atteint un point de rupture. Elle a été construite en majeure partie entre les années 1950 et 1970, et son remplacement s’impose presque partout. Étant donné la situation financière déjà difficile des municipalités, nous approchons rapidement d’un point charnière du déficit de l’infrastructure, qui mettra sérieusement en danger notre qualité de vie, notre compétitivité et notre productivité.» Le rapport continue : «Entre 1955 et 1977, les nouveaux investissements dans l’infrastructure ont augmenté de 4,8 % par année.  C’était une période d’investissement intense qui correspondait de près à la croissance démographique canadienne et au taux d’urbanisation. Cette période constitue un contraste marqué avec la période de 1978 à 2000, alors que les nouveaux investissements ont augmenté d’à peine 0,1 % par année.»

Derrière ces chiffres on voit clairement l’abandon des politiques valables du Système américain inspiré par les actions de Franklin D. Roosevelt au profit des politiques monétaristes de plus en plus radicales, caractérisées par la politique de «désintégration contrôlée» de la production des États-Unis par le président de la Réserve fédérale d’alors, Paul Volker,l e début de la raclée infligée à l’économie occidentale entre 1979 et 1981. À partir de l’année 2000, les dépenses en immobilisations municipales ont nettement augmenté, atteignant en moyenne 7,5 %, mais le rapport signale que : «cette croissance récente des dépenses dans l’infrastructure ne devrait pas être considérée comme une solution au déficit de l’infrastructure. (…) cette augmentation des investissements n’a pas satisfait aux besoins de restauration annuelle du stock existant ou n’a pas allégé l’arriéré de l’entretien et de la restauration qui s’est accumulé au cours de la décennie.»

Pour mieux souligner l’ampleur de la crise, le rapport démontre que : «environ 41 % seulement de l’infrastructure canadienne est âgée de 40 ans oumoins. L’âge de 31 % des actifs se situe entre 40 et 80 ans, et 28 % des autres actifs ont plus de 80 ans.[Il a été] constaté que le Canada a utilisé environ 79% de la durée utile totale de son infrastructure publique. En outre, il est à noter que la détérioration de l’infrastructure s’accélère avec l’âge.» Le rapport affirme que : «une seule conclusion, incontournable, ressort des résultats de l’étude de la FCM-McGill de2007 : une grande partie de notre infrastructure municipale a dépassé sa durée de vie utile et est près de s’effondrer. »

Où est le gouvernement?  Considérant ce qui précède, il semblerait raisonnable de nous demander quelle est la position du gouvernement canadien sur ce sujet préoccupant. Le ministre des Finances, le conservateur Jim Flaherty, lorsque interrogé sur le rapport de la FCM-McGill, dans une réponse qui se répandit en écho, déclara aux journalistes que «au Gouvernement du Canada, nous ne sommes pas dans le secteur des nids-depoule.» Le ministre des Finances a poursuivi en affirmant que les villes devraient arrêter de «se plaindre» et «faire leur travail».

En même temps, Flaherty s’est vanté des $33milliards de fonds d’infrastructure, que le gouvernement conservateur a introduit dans le budget de 2007. Cependant, malgré sa vantardise sur le plus grand fonds d’infrastructure «de l’époque moderne», la vérité est loin d’être grandiose. Les $33milliards seront dépensés sur une période de sept ans et, selon le maire de Calgary, David Bronconnier, la transaction comprend une vingtaine d’accords préexistants de financement, «remodelés» pour faire plus d’effet. Interrogés par l’auteur du présent texte, plusieurs membres conservateurs du Parlement insistèrent que ce fonds est exactement ce qu’il faut pour résoudre la crise des infrastructures. Et pourtant, il s’avère que le pays sera chanceux si ce fonds ralentit quelque peu le taux de dépréciation et d’effondrement! Voilà pour l’action énergique du gouvernement sur cette matière des plus vitales. De plus, les $33 milliards de fonds se fondent sur la prévision de la poursuite des excédents budgétaires dans les années à venir, ce qui, compte tenu de la tourmente internationale sur les marchés financiers et le taux d’effondrement de l’économie physique de la planète, est une belle espérance, au mieux.

La réponse du gouvernement à ces critiques consisterait à déclarer qu’il prend aussi des mesures, comme indiqué dans le budget de 2007, afin d’assurer que le Canada devienne « un chef de file dans les partenariats public-privé (PPP)». Le budget indique que les modèles de partenariats public-privé au Canada sont «des chefs de file mondiaux à promouvoir et à engager dans les partenariats public-privé» : d’une part, l’effondrement et la faillite de l’économie du Royaume-Uni et, d’autre part, l’Australie, qui «jouit de l’un des marchés P3 les plus développés au monde», mais qui est maintenant dans la plus grande crise de l’eau potable de son histoire, en raison de l’échec de cette nation à construire les systèmes de gestion de l’eau nécessaires! Peu importe, le modèle PPP est déjà voué à l’échec puisque le «manque de crédit», qui est devenu une «crise de liquidité», mais qui est en fait une «crise de solvabilité» de l’ensemble du système, a démontré que, lorsque même le fonds spéculatif géant Blackstone n’arrive pas à recueillir suffisamment de liquidités pour une minable opération de financement d’acquisition à levier (LBO) de $1,8 milliard, il n’y a pas de profit à escompter!

Le Canada a besoin d’un budget d’investissement

Alors que la crise internationale s’intensifie, il devient clair que l’économie mondiale est vouée à un long et profond effondrement, une chute sans fin, ceci à moinsque les gouvernements mettent de côté leur adhésion aux folles théories économiques du Système britannique : libre-échange, monétarisme et laisser faire.  Il est à nouveau temps pour les Canadiens et les peuples de toutes les nations, de reprendre la marche du progrès vers de nouveaux sommets, liés comme ilsl e sont au Système américain. Il est également temps pour les Canadiens de redécouvrir leur propre histoire, puisqu’en dépit de l’insistance des idéologues du libremarché, le Canada n’a pas été construit par des politiques britanniques de libre-échange! En fait, il a été construit en dépit des réticences des Britanniques, avec les mêmes idées et les politiques qui ont transformé les États-Unis en une grande nation sous la direction de Présidents tels que John Quincy Adams, Abraham Lincoln et, plus tard, Franklin Roosevelt.

Le budget d’investissement et la banque nationale sont les moyens actuellement à notre disposition pour faire en sorte que l’économie physique soit planifiée de façon appropriée, comme l’a souligné Lyndon LaRouche dans de nombreux écrits. Au Canada, comme aux États-Unis, le gouvernement a le pouvoir de créer de l’argent, argent qui peut être utilisé pour développer l’économie physique, créer des emplois productifs et améliorer la productivité de l’ensemble de la population. Les économistes néolibéraux et les financiers hurleront pour tenter de nier cette affirmation, et pourtant ces mêmes hypocrites n’hésiteront pas à lancer des billions de dollars dans le trou noir de leur système financier qui est maintenant en faillite.

Le Système américain est le moyen par lequel nous, en tant que nation, serons en mesure de résoudre la menace des conditions extrêmes de l’économie physique exprimées par le biais de l’effondrement de l’infrastructure municipale. Le modèle de la Reconstruction Finance Corporation (RFC), sous Franklin D. Roosevelt, est instructif en ce sens.  Grâce à la RFC, Roosevelt finança la TennesseeValley Authority (TVA), l’électrification des zones rurales des États-Unis, et la construction d’autres grands projets à travers le pays. De même, la Banque du Canada, qui est entièrement détenue par le gouvernement, a joué un rôle crucial dans le financement de la construction de la Voie maritime du Saint-Laurent dans les années 1950, l’un des plus importants projets d’infrastructure dans l’histoire de notre nation, les gains économiques et financiers dérivés duquel sont sans précédents. Considérez aussi le rôle du gouvernement à la fin du 19e siècle, sous l’influence de la politique protectionniste nationale, dans le financement de la construction de deux chemins de fer, l’industrialisation du pays et la colonisation de l’Ouest. Si le gouvernement n’avait pas relevé ce défi, l’ouest du Canada n’existerait pas présentement, et le Canada d’aujourd’hui n’aurait pas un des plus hauts niveaux de vie dans le monde.

Le gouvernement canadien, en utilisant son pouvoir de créer de l’argent, peut fonder une institution fédérale, nouvelle ou déjà existante, telle la Banque de développement d’infrastructure, qui puisse alors être la prêteuse de milliards de dollars en projets à faibles taux d’intérêt et avec des conditions raisonnables de remboursement. Les revenus générés par la banque peuvent alors devenir un nouveau capital pour les prêts. Dans ce mode, avec une gestion prudente et de la coopération, nous pouvons nous sortir nous-mêmes de la crise, grâce au crédit national, et en s’auto-remboursant. Notre souveraineté sera ainsi préservée; le bien-être général, promu; notre postérité, assurée, et les gens seront heureux et industrieux.

À moins que le Canada ne renverse la façon de faire actuelle, et cesse de capituler devant la City de Londres et ses alliés bailleurs de fonds canadiens, le pays n’a pas d’avenir. La population, à son présent niveau de vie, ne sera pas soutenue, et dans le cadre d’un effondrement général de l’ordre international, il n’est pas certain que la nation pourra maintenir son intégrité. L’Empire britannique a été érigé sur les cadavres de ceux qui se sont laissés entraîner dans des conflits autodestructeurs, qui sont tombés dans les pièges culturels ou géopolitiques britanniques. LeCanada a été géré depuis 1763 d’abord en tournant la population contre elle-même, de sorte que les gens restent faibles, divisés et préoccupés: un pays facilement prévisible et contrôlé, comme aujourd’hui les toxicomanes par la drogue ou la cyberculture.

Pour réitérer le point: l’argent est l’outil du gouvernement, le gouvernement n’est pas l’outil de l’argent; aucune nation n’est souveraine si elle ne contrôle pas sa monnaie. Si notre lot actuel de bons à rien à Ottawa ne parvient pas à comprendre cette différence, et à comprendre que le but du gouvernement consiste à aider le peuple dans son développement intellectuel et moral, il y a peu d’espoir pour le jadis si brillant avenir du Canada, mais s’il prend l’avis de Lyndon LaRouche et du MouvementJeunesse Canadien de LaRouche, le Canada deviendra une grande nation, et réalisera la promesse des générations passées.